DIJON
     
 

Plan de l'église

Ses dimensions sont de 65 m hors oeuvre en longueur totale, et 46,70 m de longueur intérieure ; la largeur dans oeuvre est de 27,30 m à la croisée, de 17,20 m pour la nef et les collatéraux ; la hauteur sous clef de la nef est de 18,50 m et de 8,70 m pour les collatéraux.

Ce sont les mesures d'une église de médiocre étendue.

Le plan, très particulier, comprend :

- un porche profond de deux travées couvertes d'une voûte sexpartite, avec collatéraux. Il est de la même largeur que l'église et devient, à l'étage, une tribune complètement ouverte à l'intérieur sur la nef et de même largeur qu'elle.
- à la suite du porche, une nef de six travées couverte de trois voûtes sexpartites, avec collatéraux
- un transept fortement saillant. La croisée forme maintenant une lanterne carrée. Chaque croisillon comprend deux travées couvertes d'une voûte sexpartite. Sur chaque croisillon, et appliquée contre le choeur avec lequel elle communique, est disposée une absidiole pentagonale.
- le choeur droit de deux travées terminée par une abside profonde à sept pans. Pas de déambulatoire, pas de chapelles rayonnantes.

 

Les dates :
Les textes nous donnent deux dates certaines : 1230 pour le commencement des travaux, 1251 pour leur achèvement prochain. Ces dates ont leur importance parce que Notre-Dame occupe dans l'histoire de l'école gothique de Bourgogne une place prépondérante. Il est donc utile de pouvoir la situer très exactement dans la chronologie des églises de Bourgogne et des églises françaises de la première moitié du XIIIè siècle.

La façade
Coup d'oeil

Le Meilleur de Dijon : http://www.dijoon.fr.st

Si l'absence de déambulatoire et de chapelles rayonnantes est un caractère fréquent en Bourgogne, et si, d'une certaine façon, le porche avec salle supérieure ou tribune ouvrant sur la nef peut évoquer quelque réminiscence des grands narthex romans assez nombreux dans la Bourgogne des XIè et XIIè siècles, ou même du porche roman de Saint-Lazare d'Autun, on doit remarquer cependant que, ni dans les églises romanes ni dans les églises gothiques de Bourgogne n'existe un porche comparable à celui de Notre-Dame ; narthex ou porches, antérieurs ou postérieurs à la construction principale, sont toujours une sorte d'annexe au plan. A Notre-Dame, le porche est inséparable de l'église même, il fait partie de sa construction, il est intégré tout entier, avec tous ses éléments, dans les calculs d'équilibre de l'édifice.


Le Jacquemart : texte photo La Chouette : texte photo
Les Gargouilles : texte
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