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Foire : Une édition 2001 à l’accent québécois

BILAN : 191 000 entrées enregistrées
« Une très belle édition »

C'est fini. La 71e foire de Dijon a fermé ses portes hier soir sur une nouvelle réussite et les Québécois laisseront place aux Russes pour l'édition 2002.

La foire de Dijon évoque les vendanges en Bourgogne : voilà quelques années que les grands crus succèdent aux belles années !

Et 2001 ne dérogera pas à la règle : l'affluence est tout à fait digne de l'an 2000. A quelques minutes du baisser de rideau, 191 000 entrées avaient été enregistrées. L'an passé, avec l'avantage d'un 11 novembre ne tombant pas un dimanche, le chiffre était de 190 500 : une belle constance dans la réussite.

« C'est une affluence étonnante », pour reprendre le mot du président Battault, qui, à l'heure du bilan, admit qu'il avait éprouvé une « appréhension » à la veille de cette 71e édition, en référence à l'après 11 septembre et à un contexte économique annoncé plus morose. « C'était aussi la vraie première pour nous deux », expliqua-t-il en associant Yves Bruneau, le directeur du parc des Expositions, et tous deux se rejoignirent pour saluer la « bonne réponse du centre ville » (Galeries Lafayette, FNAC, gare SNCF), de la municipalité, des Dijonnais, des Bourguignons. Car une fois de plus, le courant de sympathie est passé magnifiquement : bon an mal an, la foire reste l'événement de l'année dijonnaise, autour de la communion d'un plaisir simple et d'une vraie convivialité.

Il est certain qu'un coup de chapeau s'impose à la structure qui organise. laquelle s'empressa de rendre hommage au Québec, l'invité d'honneur. Il est tout aussi sûr que les Québécois ont bénéficié d'un énorme capital sympathie, et le succès d'une foire comme celle de Dijon passe nécessairement par un très bon accueil du pays hôte. L'an prochain (et même si les contrats ne sont pas encore signés), c'est la Russie qui est attendue. et son succès est d'ores et déjà prévisible.

Les visiteurs de cette édition 2001 retiendront au passage quelques petits détails qui ont plu (moquette dans les allées, coup de peinture sur la mezzanine, animations très réussies, bonne signalétique), et ils espéreront pour l'année prochaine une amélioration en matière de sonorisation et de désenfumage (et un meilleur écoulement des entrées côté Auditorium). Les éleveurs, quant à eux, attendent de savoir ce qui remplacera le Forum (dédié très prochainement au skate) pour l'accueil de la Saint-Martin, et il est évident que cette foire internationale et gastronomique est un peu à l'étroit. L'organisation a dû refuser des stands (ce qui est toujours bon signe.) et il y avait 530 exposants. Rapporté aux 30 (et quelques) mille hectares qu'occupe le site, ce score classe Dijon en tête du classement national que l'on pourrait établir en liant nombre de visiteurs, nombre d'exposants et surface. Mais en fait, voila bien des regroupements tels qu'on les aime !

Michel DORIER

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Un chef aux fourneaux
Le sandre du Doubs de Stéphane Derbord


Haut la main, tant aux fourneaux qu'au moment crucial de la dégustation : Stéphane Derbord n'a eu aucun mal pour convaincre hier dans l'épreuve amicale et très suivie de la recette du chef d'un jour.

Celui qu'un classement récent et peu tendre du Figaro a placé en tête des chefs dijonnais avait orchestré une recette alléchante à partir de produits régionaux : un sandre du Doubs à la poudre de moutarde, étuvée de chou blanc au jambon du Morvan, réduction d'aligoté à l'huile de noix. Tout un programme, mais comme le veut la formule retenue, la recette est facilement réalisable, ce qui en accroît encore l'intérêt.

La verve avisée et très « pro » de Gérard Surdol, président de l'amicale des Cuisiniers, accompagnait le déroulement de l'opération : montée du beurre blanc, cuisson « al dente » du chou blanc, petit détour informatif sur le sel, conseil pour la cuisson des champigons, « attention au coup de feu », en une petite demi heure le tour était joué et le plat presque prêt à être dégusté.

Le public n'attendait que cela et les anciens de l'amicale se sont fait un plaisir de remplir les assiettes : présents pendant toute la durée de la foire ils ont apporté leur concours très apprécié, le président les en a remerciés. L'ensemble des recettes proposées par les chefs est rassemblé dans un recueil qui a remporté lui aussi un vif succès.
A.-M.K.

Déjà beaucoup de talent
Les apprentis cuisiniers récompensés


Ils ont déjà beaucoup de talent, ils ont été justement récompensés : treize jeunes apprentis cuisiniers de la région ont pris part au concours interdépartemental mis en place par l'amicale des cuisiniers.

Au menu de chaque concurrent : un plat froid cuisiné à réaliser - pâtisserie exclue - ne comportant que des produits naturels - pas de décor factice. Le concours était ouvert aux apprentis de 2e année et aux élèves de 2e année de BEP.

Chaque plat exposé sur la table de Luccullus a pu être largement apprécié. des yeux, par le jury et le public. Saumon en terre sauvage, arlequin de turbot à la québécoise, homard canadien juste poché aux épices, suprême de faisan aux parfums d'érables, ballottine de hareng fumé et suc d'érable, des noms évocateurs tout à l'honneur des jeunes candidats qui ont reçu diplômes et félicitations bien méritées.

Quatre départements étaient représentés : la Côte-d'or, la Haute-Saône, le Doubs, l'Yonne. Le jury placé sous la présidence de Jean Battault, président du Palais des congrès et des expositions de Dijon et de Roland Surdol président de l'Amicale des cuisiniers de Côte-d'Or, était composé d'un représentant de chaque département. Le trophée interdépartemental récompensant les meilleures notes obtenues a été attribué à Henry Yan, du restaurant « les Clairions » à Auxerre, le prix d'originalité qui récompense le plat dont le décor se rapproche le plus du thème du pays invité a été décerné à Cindy Rozotte de l'hôtel restaurant Iris à Nuits-St-Georges.

Le classement

Côte-d'Or :
1ère : Cindy Rozotte, restaurant Iris Nuits-St-Georges ;
2e : Eric Noyer, le Central à Dijon ;
3e : Jessica Coquelet, le Saint-Georges à Nuits-St-Georges.

Doubs :
Benoît Bonnarang du CFA Saint-Hilaire de Chardonnet à Besançon

Haute-Saône :
1er : Karim Theriat, restaurant de la tour à Dampierre-sur-Salon ;
2e : Mickaël Pochon, le Caveau du grand Puits à Vesoul ;
3e : Sylvère Attard, restaurant le Rhien à Ronchamp

Yonne :
1er : Henry Yan, « les Clairions » à Auxerre ;
2e : Antoni Hasiak, « le Paris-Nice » à Joigny ;
3e Karine Hezard-Pautrat, Hôtel de Paris et de la Poste à Sens.



Mis en ligne le Lundi, 12 novembre 2001
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Section handisport

Pour
la première fois en France, un club sportif professionnel intègre une section handisport. Une étape vers le professionnalisme ?

C'est dans la chaleur du mois d'août que la décision s'est jouée : le club de basketball en fauteuil roulant de Dijon rejoint celui qui, en valide, évolue en Pro A, l'élite du basket français. En clair, le Dijon Basket Fauteuil devient la section handibasket de la JDA Dijon Bourgogne, dont l'équipe pro a terminé cinquième du dernier championnat de France.

L'objectif recherché n'est certainement pas, pour les joueurs, l'espoir de percevoir des salaires à la Jordan. C'est plutôt de bénéficier des structures d'un club solide, qui met quelques- uns de ses moyens à leur disposition, de son encadrement, des possibilités de promotion offertes par l'appartenance à un groupe qui joue dans la "cour des grands" : 450 licenciés, un centre de formation "espoir", une logistique, une notoriété.

Le handisport français est ainsi rattrapé par un phénomène enclenché dans d'autres pays : l'intégration parmi les valides. On sait déjà que les handisportifs de haut- niveau, ceux qui participent aux compétitions internationales tels Béatrice Hess, Philippe Couprie, Murielle Van de Cappelle, Gérald Rollo, s'entraînent au milieu des valides, dans les mêmes conditions, avec le même encadrement. Une intégration pour et par le résultat.

Mais c'est un club de handibasket qui évolue en nationale III qui montre la voie naturelle du handisport : devenir un élément ordinaire de l'activité sportive dans notre pays et non plus un ensemble de disciplines à part...


Laurent Lejard, septembre 2001

www.yanous.com

Mardi 5 février - Handisport/Handibasket - Le JDA recrute
Après avoir fusionné avec le club professionnel de la capitale de la Bourgogne, le Dijon Basket Fauteuil, qui évolue en Nationale III, est devenu la section basket- fauteuil de la JDA, un club de Pro A. La section recrute des joueurs et joueuses afin de renforcer son effectif pour accéder rapidement à la Nationale II. Des emplois seront proposés aux candidats par les entreprises partenaires du club. Renseignements : Violaine Delaunay, JDA, tél: 03 80 41 70 62.

www.yanous.com


Bientôt une AOC Cassis de Bourgogne ?

Le Syndicat national des fabricants de liqueurs de Dijon vient de déposer un dossier auprès de l'INAO (Institut National des Appellations d'Origine) pour obtenir une appellation AOC « Cassis de Bourgogne ». Chaque année, 16 millions de litres de crème de cassis sont fabriqués en France, dont 80% en Côte d'Or. La majeure partie des bouteilles produites le sont à Dijon où l'on trouve les grandes marques du domaine : L'Héritier-Guyot, Lejay-Lagoute, Boudier et Briottet. Cette production a droit à la dénomination de « Crème de cassis de Dijon », accordée par Bruxelles aux produits élaborés sur le territoire de la commune par macération des fruits.

Par iacchos (Source : VinoMedia)

[Catégorie : Législation]
16/06/2001

La crème de cassis de Dijon : [GO]


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