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Bareuzai : il s'agit en fait d'un sobriquet donné aux vignerons de Dijon. Au début du XXè siècle, le vignoble dijonnais commence dès la porte d'Ouche (sortie sud de Dijon - actuelle place du 1er mai) et s'étend jusqu'à Larrey et Chenôve. Les quartiers de Saint-Bénigne et de Saint-Philibert sont souvent habités par des vignerons. Chaque paroisse dans le vieux Dijon de jadis a son surnom. C'est ainsi que les culs bleus sont des paroissiens de Saint-Philibert, surnommés aussi les bareuzais à cause de leur bas rosés suivant La Monnoye, ou en raison de leur becs rosés suivant le philologue Mignard. Ce surnom est demeuré jusqu'à nos jours pour désigner les vrais Dijonnais, ceux dont l'authenticité se constate à leur sympathie pour le vin et à la tournure joyeuse de leur esprit. |
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Source
: - L'illustre Jacquemart de Dijon, Gabriel Peignot, 1832, Dijon. - La Bourgogne insolite et gourmande, Félix Benoit / Henry Clos-Jouve, Solar, 1976 |
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