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Henri
Vincenot
Henri Vincenot
naît à Dijon en 1912 et meurt à Dijon en 1985.
Petits-fils d'un maréchal-ferrant
de Châteauneuf-en-Auxois qui devient ensuite mécanicien de
locomotive à vapeur, fils de Charles Vincenot, dessinateur et peintre
au talent académique qui est dessinateur-projeteur au P.L.M., Henri
passe son enfance dans la région de Châteauneuf. Diplômé
de H.E.C., il fait son service militaire au Maroc, puis suit aux Beaux-Arts
de Dijon des cours de dessin et de sculpture.
Entré au chemin de fer
à la gare de Louhans, il se fait remarquer par un article sur l'expédition
des volailles bressanes qu'il illustre lui-même et devient journaliste
à la Vie du Rail, où il fait aussi les dessins illustrant
ses articles.
Il rédige des ouvrages
historiques comme La vie quotidienne des paysans bourguignons au temps
de Lamartine (1976), et des romans comme Le Pape des escargots ou
la Billebaude, chroniques terriennes où Vincenot manifeste une
nostalgie de la vie rustique d'autrefois.
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Toujours attaché à la région de Châteauneuf,
installé dans le village de Commarin,
ce personnage plein de verve, à la silhouette pittoresque avec
son costume de velours côtelé et son gilet brodé,
conserve toujours une plume aussi alerte pour dessiner que pour écrire.
Ce Bourguignon
de race et d'âme montre dans la Pie saoule en 1956, dans
les Chevaliers du chaudron en 1958, les mutations provoquées
en Bourgogne par la construction des premières voies ferrées
au XIXème siècle.
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Dans Le Pape des escargots, le truculent
vagabond prophète surnommé La Gazette entraîne le
lecteur sur tous les hauts lieux de la Bourgogne, tandis que Gilbert,
sculpteur inspiré, déçu par un bref passage à
Paris, regagnant la terre de ses origines, apprend à déchiffrer
le symbolisme secret des grands sanctuaires de Bourgogne.
En
1978, il publie La Billebaude.Vincenot
crée ici une langue pimentée de termes dialectaux pour vagabonder
(la billebaude, c'est la liberté d'aller à l'aventure) à
travers ses souvenirs de jeunesse. Il dépeint sa région
et évoque, avec tendresse et nostalgie, la vie rude et simple de
ses grands-parents, sous un climat dur, dans un hameau presque perdu.
Un sagesse toute terrienne s'exprime dans cet ouvrage.
En 1980, il
publie Mémoires d'un enfant du rail.
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