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Jean-Philippe
RAMEAU
Il naît
à Dijon en 1683 (au 5, rue Vaillant) et meurt à Paris en
1764.
Après de mauvaises études au collège des jésuites
de Dijon (il ne dépasse pas la quatrième), il devient l'élève
de son père, organiste, en compagnie de son frère Claude
et de sa soeur Catherine et prend des leçons de musique chez quelques
célébrités de la capitale bourguignonne.
Il voyage en Italie, écrit
le Premier Livre de Clavecin et compose trois cantates : Médée,
L'Absence, L'Impatience. A Paris, il est reçu premier
au concours pour l'obtention des orgues de Sainte-Madeleine mais, à
la suite d'un chagrin d'ordre sentimental, il revient à Dijon.
Après de nouveaux voyages, il retourne à Paris, épouse
Marie-Louise Mangeot, fille d'un musicien du roi et qui a elle-même
un grand talent de chanteuse.
Il se découvre un mécène en la personne du général
de la Pouplinière. Son oeuvre déconcerte d'abord ses contemporains,
en particulier ceux qui n'admettent pas que Lulli puisse être dépassé.
Rousseau comme Diderot se moquent de la musique de Rameau, la musique
française comme on l'appelle par opposition à l'opéra
italien. Voltaire, partisan de Rameau, engage une polémique.
Rameau crée Hippolyte
et Aricie,mal accueillie par le public, Castor et Pollux et
plus tard, la Princesse, Pygmalion, le Temple de la Gloire,
Lysis et Délie.
Il entre en
1761 à l'Académie de Dijon et meurt à Paris le 22
septembre 1764.
Il laisse de
nombreuses compositions caractérisées par la richesse de
l'harmonie.
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