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GÉOGRAPHIE

La Côte d'Or : un plateau calcaire qui prolonge vers le sud-ouest le plateau calcaire (altitude : 600 m) de Langres et de Châtillon-sur-Seine, entre l'Ouche et la Dheune. Couverts de forêts, ce plateau s'abaisse vers la plaine de la Saône par des talus qui portent les vignobles de Bourgogne, de Dijon à Beaune.

La superficie du département est de 8763 km² quand la moyenne générale des départements français est seulement de 5800 km². La Côte-d'Or est ainsi le quatrième département français par sa superficie, après la Gironde, les Landes et la Dordogne.

Le centre du département de la Côte-d'Or, qui peut être fixé arbitrairement à égale distance de Sombernon et de Saint-Seine-l'Abbaye, est à peu près équidistant (environ 250 km) de Lyon, Paris, Strasbourg et Genève (Suisse).

Par voie autoroutière, le viaduc de Pont-d'Ouche est exactement à 500 km de Lille et de Marseille.

Les mers Manche, Méditerranée et l'océan Atlantique se trouvent à environ 500 km de Dijon.

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POPULATION

La population du département était de 473 348 habitants en 1990 soit une moyenne de 52 habitant par km² contre une moyenne française de 100 par km². La moitié de la population côte-d'orienne est concentrée dans l'agglomération dijonnaise.

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COMMUNICATION

Les deux grandes agglomérations du département, Dijon (250 000 habitants) et Beaune (35 000 habitants), sont des carrefours importants. Dijon est un carrefour ferroviaire très important. Beaune est un noeud (auto)routier considérable pour les trafics nationaux et internationaux.

Les auto(routes) :

  • L'ancienne route nationale RN6 ou route bleue (Paris-Lyon) est plus ou moins abandonnée par des automobilistes pressés, au profit de l'autoroute A6 (dite du Soleil).
  • L'ancienne route RN5 -D905 en Côte d'Or-(ou route Blanche Paris-Genève) est doublée entre Dijon et Dôle par l'autoroute A39 à la rencontre de l'autoroute comtoise Beaune-Besançon A36.
  • La nationale 74 (N74) est doublée par l'autoroute A31 (Nancy-Langres-Beaune) et la nationale 71 (N71,Troyes-Dijon) est doublée par l'autoroute A5 (Troyes-Langres) et A31.

Le train :

  • Ligne Dijon-Lyon.
  • Ligne TGV Paris-Lyon qui évite Dijon. Heureusement, une bretelle TGV rattache tout de même Paris à Dijon à partir de Montbard pour aller ensuite vers Mulhouse et la Suisse. Paris-Dijon : liaison directe (1h40 de trajet).
  • Ligne Dijon-Nancy-Metz a conservé un trafic important vers le nord et le nord-est de la France.

Le canal de Bourgogne :

Dijon bénéficie en outre d'une voie de communication par eau qui a eu une valeur économique considérable durant plus d'un siècle, de 1832 jusqu'aux années 1960 : le canal de Bourgogne relie en effet Laroche-Migennes (l'Yonne et la Seine) à Saint-Jean-de-Losne (la Saône et le Rhône).

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CLIMAT


Le temps d'aujourd'hui à Dijon

Trois grands types de climats (océanique, continental et méditerranéen) se manifestent, certes de façon atténuée, en Côte-d'Or.

Sur la partie occidentale du département (pan parisien et Morvan), l'influence océanique est manifeste avec sa pluviosité abondante (environ 1m d'eau par an). La douceur océanique est malheureusement contrarié par l'altitude qui accroît légèrement les écarts thermiques entre hiver et été et favorise les gelées de printemps.

Le pan oriental et la vallée de la Saône subissent à la fois l'influence continentale venue de l'est par Belfort et du nord-est par Vesoul (vent froid en hiver et chaleur élevée en été) ainsi que l'influence méditerranéenne chaude par le couloir rhodanien, par le sud. Les écarts thermiques y sont importants entre les maximales de l'été et les minimales de l'hiver avec beaucoup de brouillard au fond des vallées et souvent au sud des orages violents (rencontre du froid venu du nord et de la chaleur du sud).

Deux régions sont favorisées par leur climat : les Côtes de Nuits et les Côtes de Beaune (le vignoble au sud de Dijon). Peu de pluviosité (0,60 m par an), peu de brouillard, exposition maximale au soleil et surtout limpidité et luminosité de l'air. Les nuages chargés d'eau venus de l'ouest se sont vidés presque complètement de leur eau sur la partie haute de l'ouest du département. La froideur du vent d'ouest est repoussée en altitude par l'air plus chaud de la vallée de la Saône, air venu du sud/ sud-est. Les vents du nord froids rencontrent ici cet air plus chaud avec le risque de déclencher des orages violents.

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Source : La Côte-d'Or - Editions La Taillanderie, Châtillon-sur-Chalaronne, 1998