IL
DEVRAIT ÊTRE ACHEVÉ DANS
MOINS D'UN AN
Zénith de Dijon : Une pierre précieuse
Un projet qui allie
esthétique et fonctionnalité (Cabinet
d'architecture Chaix et Morel 2004)
Aujourd'hui,
on pose sa première pierre. Le 26 septembre
2005, il devrait être achevé. Le Zénith de
l'agglomération dijonnaise symbolise une nouvelle génération
de salles de spectacles, ne serait-ce que par son architecture
particulière.
Depuis
le 15 juin, les fondations du 11e Zénith de France
sortent de terre, derrière le parc récréatif
de la Toison d'Or à Dijon. Ce matin à 11 h 30, élus
et partenaires se retrouvent sur le chantier afin d'assister à la
pose symbolique de la première pierre et la présentation
du projet. Un projet architectural choisi à l'unanimité par
le jury du concours en juin 2003, se veut résolument innovant.
L'art d'utiliser les espaces
C'est le dossier du cabinet parisien Chaix & Morel, déjà papa
des Zéniths de Paris, Montpellier et Orléans, qui
a été retenu. Pour des questions de cahier des
charges, de budget, mais aussi pour sa conception, utilisant
au mieux l'espace.
A Dijon, pas de structure en toile, mais du béton et de
l'acier.
Pas de forme ovoïde, mais un habillage « collant complètement
aux volumes nécessaires », explique Élise Renaud,
chargée de mission à la Comadi et qui suit le projet
de bout en bout (en concertation avec Michel Julien, vice président
en charge du patrimoine). « En fait, Dijon inaugure une nouvelle
génération de Zénith. »
Sur la maquette, on devine à l'œil nu l'emplacement
de la scène, celui des gradins, des locaux techniques, de
la salle de réception. Même la cheminée d'extraction
est stylisée : elle prend la forme d'un écran géant
culminant à 43 mètres. Aussi haute que la tour de
Bar, elle représentera un point de repère idéal.
Baisser les coûts d'exploitation
Cet esthétisme particulier a permis aux architectes de remporter
l'avantage sur un autre point « auquel tenait beaucoup François
Rebsamen » : sans volume inutile, les coûts d'exploitation
concernant le chauffage resteront bas. Pour le reste, on sait que
le bâtiment sera habillé de rouge la nuit, « mais
sobrement. Il n'y aura pas de lasers jaillissant du toit ou arrosant
le parking », indique Élise Renaud.
«
En journée, le bâtiment sera plutôt gris métallisé,
reflétant l'environnement alentour. »
Pour ce Zénith nouvelle génération, la Comadi
a aussi misé sur le confort. « On a fait le tour des
Zéniths de France, afin de voir ce qui pouvait être
amélioré. »
Au final, la salle côte-d'orienne bénéficiera
d'un auvent couvert de 20 mètres de long. et de toilettes
accessibles de l'extérieur : des éléments
qu'apprécieront tous ceux qui ont déjà connu
les longues files d'attente sous la pluie.
Roselyne CHAPEAU
La démarche HQE
Pour le Zénith, la Comadi s'est engagée dans la
démarche « HQE » ou « haute qualité environnementale »,
initiée par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise
de l'énergie et par l'État. Les architectes, puis
des thermiciens, ont planché sur un système de « puits
canadiens », encore rarement utilisé à aussi
grande échelle. « De chaque côté du bâtiment,
il y a deux canalisations en béton, de 2 mètres de
diamètre et de 100 mètres de long » explique Élise
Renaud. « Enterrées à 5 mètres de profondeur,
elles remontent à la surface pour prendre l'air extérieur,
qui sera soufflé à l'intérieur. L'air y est
maintenu à environ 15°. En été quand il
fera chaud dans la salle, ça permettra de rafraîchir.
Inversement en hiver, le préchauffage sera facilité. » Le
tout coûte beaucoup moins cher qu'une climatisation.
Mis en ligne le Jeudi, 28 octobre 2004
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Pose
de la première
pierre du Zenith HQE de Dijon
Ville
- Urbanisme - Aménagement - Dépêche Est
C'est un Zenith "new look" qui sera officiellement inauguré en
septembre 2005 à Dijon et dont la première pierre
vient d'être posée.
Vingt ans après avoir conçu celui de Paris, le cabinet
d'architectes Chaix et Morel et Associés, souhaitait "renouveler
l'image des Zénith".
Située à côté du centre commercial de
la Toison-d'Or, la future salle de 7 000 places se composera de
3 plans plissés et parallèles, recouverts d'un Inox
brossé et de métal déployé. Les architectes
créent ainsi l'illusion d'une déformation selon l'angle
de vue. Un totem de 45 m de haut surmonte la travée centrale.
Mais
l'innovation vient aussi de la démarche HQE qui a
présidé à la conception du bâtiment.
Ainsi, le chauffage et la climatisation utiliseront la géothermie.
Coût
du projet de 12 millions d'euros.
(28/10/2004)
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