REVUE DE PRESSE Archives ACCUEIL
FLASH
ACCUEIL

Pour la première fois en France, un club sportif professionnel intègre une section handisport. Une étape vers le professionnalisme ?

C'est dans la chaleur du mois d'août que la décision s'est jouée : le club de basketball en fauteuil roulant de Dijon rejoint celui qui, en valide, évolue en Pro A, l'élite du basket français. En clair, le Dijon Basket Fauteuil devient la section handibasket de la JDA Dijon Bourgogne, dont l'équipe pro a terminé cinquième du dernier championnat de France.

L'objectif recherché n'est certainement pas, pour les joueurs, l'espoir de percevoir des salaires à la Jordan. C'est plutôt de bénéficier des structures d'un club solide, qui met quelques- uns de ses moyens à leur disposition, de son encadrement, des possibilités de promotion offertes par l'appartenance à un groupe qui joue dans la "cour des grands" : 450 licenciés, un centre de formation "espoir", une logistique, une notoriété.

Le handisport français est ainsi rattrapé par un phénomène enclenché dans d'autres pays : l'intégration parmi les valides. On sait déjà que les handisportifs de haut- niveau, ceux qui participent aux compétitions internationales tels Béatrice Hess, Philippe Couprie, Murielle Van de Cappelle, Gérald Rollo, s'entraînent au milieu des valides, dans les mêmes conditions, avec le même encadrement. Une intégration pour et par le résultat.

Mais c'est un club de handibasket qui évolue en nationale III qui montre la voie naturelle du handisport : devenir un élément ordinaire de l'activité sportive dans notre pays et non plus un ensemble de disciplines à part...


Laurent Lejard, septembre 2001

www.yanous.com