Foire : Une édition 2001 à l’accent québécois
C’est
le mercredi 31, sur le coup des 11 heures, que François Patriat
inaugurera la foire
internationale et gastronomique de Dijon, 71ème
du nom.
L
e secrétaire d’Etat aux petites et moyennes entreprises
et les personnalités qui l’accompagneront dans le «
tour de chauffe » officiel trinqueront ensuite à la
santé de l’hôte d’honneur, comme le veut
la tradition, et on peut penser que le breuvage aura un arrière-goût
de sirop d’érable. Car cet hôte d’honneur
ne sera autre que le Québec, la « belle province »,
celle de nos « cousins », grande comme trois fois l’Hexagone
et dont la population représente pratiquement le quart des
habitants du Canada.
Au
4 de ce mois, on a fêté 40 ans de relations directes
entre Québécois et Français, et au fil des
ans, les rapports se sont intensifiés. On estime ainsi que
chaque année, 420 000 Français prennent la direction
du Québec, alors qu’ils sont 200 000 à faire
le voyage inverse (ce qui représente pratiquement 3 % de
la population).
La
France est à présent le troisième partenaire
économique de la province (en volume d’échanges),
et deux journées économiques Bourgogne-Québec
(les 2 et 8 novembre) montreront aux invités des entreprises
les atouts considérables dont bénéficie le
Québec. La richesse économique, c’est bien. Mais
dans une telle foire, l’invité d’honneur soigne
aussi l’accueil de ses visiteurs, qui pourront
déguster sa cuisine (un restaurant de 200 couverts sera tenu
par cinq chefs venus de là-bas), trinquer à sa santé,
écouter sa musique, acheter ses produits typiques, dans un
décor étonnant, où le bois sera très
présent. Ils apprécieront au passage une délicieuse
qualité québécoise, la chaleureuse sympathie.
Nouveautés
Nous reviendrons bien sûr en détail sur cette foire,
qui reste l’événement le plus populaire de Dijon,
mais d’ores et déjà, on notera le retour aux
anciens horaires (10 à 20 heures, cinq nocturnes au lieu
de quatre), et plusieurs nouveautés tous azimuts.
Ainsi,
du 31 octobre au 4 novembre, la tenue d’un marché bio,
où une quarantaine d’exposants présenteront des
produits alimentaires et informeront quant à la nouvelle
« culture bio ». Car l’agriculture biologique du
XXIe siècle entend apporter des réponses à
beaucoup de questions.
A propos des plaisirs de la table, on soulignera l’importance
des « rencontres gourmandes de Lucullus », organisées
avec l’amicale des cuisiniers de la Côte-d’Or :
tous les jours, les chefs québécois commenteront une
recette-maison ; tous les jours également, des personnalités
régionales joueront au « chef d’un jour »
en expliquant la confection d’un plat favori. Et des dégustations
suivront les animations et les concours culinaires, en un espace
de 350 m2 (une caméra vidéo permettant de mieux suivre
le travail effectué aux fourneaux). Autre nouveauté
: dans les allées, joliment repérées cette
année par de grosses lettres, et qui seront par ailleurs
moquettées dans le grand hall, on pourra croiser des groupes
itinérants : le groupe Pachacamac (chants et musique), qui
rendra hommage à l’Amérique latine, et des artistes
repérables de loin, les membres de la compagnie « Le
Toucan » et qui sont « échassiers déambulatoires
».
En ce qui concerne la table, on retiendra une statistique : une
vingtaine de restaurants
seront au rendez-vous. Parmi eux, outre « A la belle Province
», qui sera le
représentant québécois, quatre nouveaux venus
: « La Camargue », un spécialiste du taureau
; « Le Cactus », absolument mexicain ; « Le Bengale
», dédié à la cuisine indienne ; et «
La Normandie », comme son nom l’indique. Le Forum de
la neige, l’opération « Une ferme à Dijon
», la traditionnelle Saint-Martin Elevage, seront d’autres
moments forts sur lesquels nous reviendrons également, mais
l’on terminera sur une innovation qui ira droit aux cœurs
des parents, jeunes ou moins jeunes : cette année sera mise
en place une garderie d’enfants, avec le soutien de la CAF.
Elle fonctionnera du 31
octobre au 4 novembre (ainsi que le week-end du 10-11) et accueillera,
gratuitement, les enfants de 4 à 11 ans.
Michel DORIER
Mis
en ligne le Jeudi, 18 octobre 2001
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Pendant
quatre jours
« Une ferme à Dijon » est à la foire
C'est
devenu un rendez-vous incontournable : la foire va abriter «
une ferme à Dijon », plus précisément
au Forum. Quatre journées lui seront réservées,
les samedi 3 et dimanche 4 novembre pour le grand public, les lundi
5 et mardi 6 pour les scolaires. Ces deux derniers jours verront
des visites organisées et tournantes, et plus de 2 000 élèves
des classes primaires sont attendus. Cette opération de communication
est menée par la chambre d'agriculture, et il s'agit de la
quatrième édition d'un rendez-vous très prisé.
Il faut dire que la reconstitution d'une ferme est aussi l'occasion
de proposer un panorama complet de l'agriculture côte-d'orienne.
Une quinzaine de productions animales et végétales
sont ainsi présentées : vaches, veaux, moutons, chèvres,
volailles, porcs, céréales, vigne, petits fruits,
légumes, apiculture, bois, quelques stands permettant en
outre des dégustations. Les enfants, plus particulièrement
les petits citadins, apprécient en outre de voir fabriquer
du fromage. ou encore tondre un mouton. Et ils apprennent en outre
à faire le lien entre les productions et leur alimentation,
entre les céréales et les Kellog's, la vache et le
lait, le charolais et le steak. Quant aux adultes, ils découvrent
les réalités de l'agriculture, ses soucis d'une production
de qualité et de la défense de l'environnement. La
ville de Dijon et le parc des Expositions s'associent donc à
l'initiative de la chambre d'agriculture dont le but pédagogique
est évident. Et après tout, dans une foire gastronomique,
il est important de faire connaissance avec les chemins qui mènent
à l'assiette.
Mis en ligne le Jeudi, 25 octobre 2001
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Au
FIL de la Foire
• Journées économiques
Afin
de mieux connaître les nombreuses opportunités économiques
offertes par le Québec, terre de hautes technologies, deux
journées de rencontre seront mises sur pied, à l’initiative
du centre d’affaires international des chambres de commerce et
d’industrie de Bourgogne, en partenariat avec la délégation
régionale EDF de Bourgogne, et les conseillers du commerce
extérieur de Bourgogne. Le 1er rendez-vous de l’économie
bourguignonne avec le Québec, sous le patronage de François
Patriat (secrétaire d’État aux PME, au commerce,
à l’artisanat et à la consommation), est fixé
au vendredi 2 novembre. Des responsables économiques de la
province canadienne présenteront le marché québécois,
ses particularités et ses opportunités. Et ils répondront
aux chefs d’entreprise bourguignons qui aimeraient aborder le
marché québécois. Le second rendez-vous sera
plus technique, mais dans un même souci d’échanges,
avec une rencontre des acteurs économiques du bâtiment,
le jeudi 8.
•
Marché bio
C’est une nouveauté, qui se tiendra du 31 octobre au
4 novembre. Plus de 40 exposants sont attendus, et ils présenteront
des produits alimentaires bio, ainsi qu’une foule d’informations
sur les techniques de production bio, le matériel agricole,
le jardinage et l’élevage sur un marché bourguignon
dynamique. Ce sera l’occasion pour les visiteurs de poser des
questions, de comprendre, d’acheter, de déguster et
d’acheter. Seuls seront présents les exposants dont
les produits sont conformes à la réglementation nationale
et européenne relative aux produits de l’agriculture
biologique.
•
Les rencontres gourmandes de Lucullus
Il s’agit d’un hommage à la gastronomie et d’un
clin d’œil au savoir-faire culinaire. Sur un espace de
350 m2 se succéderont animations gourmandes, concours et
dégustations. Cette année, deux nouveaux rendez-vous
sont proposés : d’une part, des démonstrations
quotidiennes réalisées par les chefs du pavillon du
Québec ; d’autre part, la réalisation de recettes
par des personnalités régionales, selon leur inspiration,
qui seront les chefs d’un jour. Par ailleurs, une caméra
vidéo permettra de suivre les techniques utilisées
en cuisine.
•
Une ferme à Dijon
Quatre journées sont prévues, les 3 et 4 novembre
pour le grand public, les 5 et 6 pour les enfants des écoles
élémentaires de Dijon : 2 500 d’entre eux sont
attendus pour une visite guidée. Pour tous, ce sera l’occasion
d’une (re) découverte des productions animales (vaches
et veaux, brebis et agneaux, chèvres, chevaux, basse-cour,
porcs) et végétales (grandes cultures ou cultures
légumières, en montrant le cheminement des plantes),
sans oublier la vigne et les petits fruits du département.
Cette année, un accent particulier sera mis sur l’action
des agriculteurs en terme de protection de l’environnement,
de la préservation de la flore et de la faune, et de la traçabilité
des aliments.
•
Saint-Martin élevage 2001
C’est une grande tradition qui se perpétue, si l’on
considère que la Saint-Martin en sera à sa 70e édition.
Du 9 au 11 novembre, elle ouvrira ses portes aux professionnnels
pour un concours réputé, en une sorte de révélateur
de l’excellence de l’élevage côte-d’orien,
en bovins allaitants, vaches laitières, moutons ou chevaux.
Mais si ce concours est prévu le 9, les 10 et 11 sont destinés
au grand public, lequel pourra ainsi montrer son soutien aux éleveurs
(au total, une centaine d’exposants et 200 animaux en concours).
Et le rendez-vous est facile à trouver : au Forum, c’est
à dire à droite en entrant, côté avenue
des Grands Ducs d’Occident.
•
Forum de la neige
Il
sera proposé du 8 au 11 novembre, au salon Chambertin (en
collaboration avec le comité de Bourgogne de ski). Une trentaine
de stations de sports d’hiver seront présentes, de l’Ain,
du Jura, d’Isère, de Haute-Savoie et de Savoie.
De quoi préparer au mieux ses prochaines vacances.
Et
dans les ALLÉES…
De bonnes rencontres sont à espérer au fil des allées,
avec tout d’abord les artistes de la compagnie le Toucan.
Il sera difficile de les rater car il s’agit d’échassiers
déambulatoires.
Et comme leur nom l’indique, ils vont effectivement déambuler,
et du haut de leurs échasses, enchanter petits et grands
avec leurs costumes aux couleurs éclatantes, leurs jeux de
situation et leurs multiples déguisements, autruches multicolores,
bulots clowns, jokers, machinerie à bulles…
Cette compagnie, spécialisée dans les arts de la rue,
a été invitée en Chine l’an passé
et a défilé devant plusieurs millions de personnes.
Cette année, elle a participé aux Émirats Arabes
Unis au Dubaï shopping festival. Le Toucan avait été
vu également lors de l’inauguration de la coupe du monde
de foot, au carnaval de Nice ou aux fêtes de Murcie.
Ses prestations seront quotidiennes, de 12 h 30 à
13 h 15, de 15 heures à 15 h 45, de 17 heures à 17
h 45, de 18 h 45 à 19 h 30 ou de 20 h 30 à 21 h 15
les soirs de nocturne.
Autre rencontre : Yann Astruc
et Jean-Pierre Bluteau, musiciens du groupe Pachacamac, proposeront
chants et danses d’Amérique du Sud. Ils le feront avec
des instruments venant de toutes les régions d’Amérique
Latine, et notamment les étonnantes flûtes d’inspiration
précolombienne, faites d’os et de roseau.
Et ils restitueront toute l’ambiance de pays qui ont toujours
su raconter leur histoire en musique.
Là aussi, prestations quotidiennes : de 12 h 45 à
13 h 30, de 16 h 15 à 17 heures, de 17 h 30 à 18 h
15, de 18 h 45 à 19 h 30 et de 21 heures à 21 h 45
les soirs de nocturne.
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Mis en ligne le Vendredi, 26 octobre 2001
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Venez
donc « MAGASINER » chez nos amis du Québec !
Le
ton est donné. Cette 71e édition de la Foire internationale
et gastronomique aura un fort accent québécois. Pas
moins de 12 journées - dont 5 nocturnes - pour magasiner,
déguster et trinquer en musique.
LE
QUÉBEC est en effet l’hôte d’honneur de cet
événement incontournable de la vie dijonnaise et qui,
bon an mal an, attire environ 200 000 visiteurs (Dijon est classé
dans le Top dix des foires françaises).
Cette année, l’invité d’honneur aura un
atout objectif supplémentaire : il parle notre langue. On
l’appréciera tout autant pour d’inestimables qualités
de chaleureuse sympathie qui laissent le visiteur français
admiratif.
Même amputé du Labrador, le Québec peut contenir
la France, l’Espagne, le Portugal, l’Allemagne, la Suisse
et la Belgique, et la précision vaut toutes les données
chiffrées. La plus grande province du Canada s’étend
des États-Unis jusqu’aux mers boréales, et elle
jouit d’une étonnante diversité de paysages,
qui force l’émerveillement de l’œil. Le Québec
s’échancre autour d’un fleuve au long cours, le
Saint-Laurent, aux origines de la Nouvelle-France, depuis la découverte
d’un petit gars de Saint-Malo, Jacques Cartier, posant le pied
en Gaspésie il y a bientôt 500 ans.
Dans le paysage urbain, la nature a toujours droit de cité,
même si Montréal, l’une des capitales de ce monde,
offre tout de même le béton-vertige des grandes métropoles.
L’hiver - hors du commun, convenons-en- voit Montréal
vivre sous terre, dans une sorte de « ville sous la ville
», alors que le grand molleton blanc est omniprésent.
Les Québécois vous diront pour autant que ce rude
hiver reste très convivial…
On veut bien les croire. Mais l’on préférera
les couleurs de la fin de l’été (là-bas,
cette année 2001 est jugée exceptionnelle) et la douceur
de températures laissant apprécier les flâneries
dans Québec, petite merveille blottie au pied de l’immortel
château Frontenac. On aime également les cabanes à
sucre, et cette architecture traditionnelle sera restituée
à la foire, dans le pavillon d’honneur : dans ce décor,
une vingtaine d’entreprises vous proposeront de venir «
magasiner », ce que l’on traduira sans décodeur
par « venir faire ses emplettes ».
Les Québécois jurent délicieusement, et ils
utilisent les mots à leur façon, souvent pittoresque.
On ira donc « jaser » autour du « jus »,
et boire une bière servie par des jeunes du cru, venus à
Dijon avec leurs « blondes » (leurs copines ou fiancées,
qui peuvent fort bien être brunes, voire rouquines).
On découvrira également une cuisine qui s’efforce
de valoriser des produits régionaux, une cuisine «
qui vient de loin », pour reprendre le mot de Patrick Gérôme,
le chef qui officiera à Dijon. Il est Français, et
comme beaucoup d’autres, il fit partie de « l’exode
» des cuisiniers français liée à l’Expo
de 1967. Depuis, la cuisine québécoise s’est
beaucoup enrichie. Bien sûr, le sirop d’érable
sera du voyage (mais pas le caribou), dans le sillage d’André
Pollander, le lien québécois de Jean-Paul Monthioux
(président de Bourgogne-Québec), deux hommes qui ont
en tête la réalisation de la « Maison Bourgogne
» au Québec, du côté de Bromont, dans
les cantons de l’Est, projet devant réunir des investisseurs
privés des deux régions.
Le public de la foire pourra donc magasiner, déguster, trinquer.
Il pourra aussi écouter des violoneux aux côtés
de chanteurs comme Michel Mc Lean, Jean-Guy Deraspe, Mitchel Red,
Jean-Pierre Lambert et Linda Dubois, qui se succéderont sur
scène.
Car au Québec aussi, tout finit par des chansons.
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Demandez
le programme
FOIRE
INTERNATIONALE ET GASTRONOMIQUE DE DIJON
Horaires
:
• Du 31 octobre au 11 novembre, de 10 à 20 h
• Nocturnes jusqu’à 23 h les 2, 3, 6, 9 et 10 nov.
Entrées (tarifs) :
- 30 F (tarif normal),
- 20 F (valable
pour l’ensemble des visiteurs du lundi au vendredi de 12 heures
à 13 h 30, et le soir à partir de 18 h 30 -hors nocturnes
et jours fériés-. Ce tarif s’applique aussi aux
comités d’entreprises, aux familles nombreuses et aux
groupes de plus de 20 personnes),
- 15 F (de 13 à 25 ans),
- 2 F (de 5 à 12 ans)
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